vendredi 18 septembre 2020

 

La Maison

de l'Humour

et

des Arts burlesques

de la Francophonie

 

 

 

  

PROJET

 

Etienne Moulron

 

 

 

 

" Le sens de l'Humour "

 

Un tout, tout grand merci à Frédéric Lenoir pour son soutien sans faille et essentiel à la vertu qui nous permet de tout dépasser en notre vie et à notre projet de création de La Maison de l'Humour et des Arts burlesques!!

 

Chers amis.

Dans cette vidéo, , j'ai décidé de vous parler d'une qualité essentielle pour supporter l'absurde de l'existence : le sens de l'humour.

 

Cette vertu, qui nous permet de créer du lien et de prendre de la distance sur ce qui nous arrive, nous aide à traverser les difficultés de la vie, et donc à mieux vivre."



Frédéric Lenoir

 

 

 

 

" La Maison de l’Humour et des Arts burlesques

de la Francophonie
Parrainée par Dany Boon






Le Louvre de l'Humour

 

Un musée de l’humour ? Vous voulez rire ? Et des Arts burlesques, en plus ?

 

Et pourquoi pas, tant qu’à faire, un musée de l’esprit de sérieux et de la grisaille ?

 

Et pourquoi, tant que l'on y est, ne pas l’inscrire au patrimoine immatériel de l’Humanité?

 

Allons soyons sérieux, on n’est pas là pour rire !

 

Et qu’y mettrez-vous en cet espace entièrement dédié à l’Humour, au rire, à  la dérision et au burlesque qui tous font partie intégrante et à part entière de notre Patrimoine culturel.

 

Une maison de l’humour et des arts burlesques qui ne sera pas qu’un lieu, un espace d’art, mais aussi une graine formidable et ancienne, un projet fait d’univers multiples, des mondes imaginaires  et réels à la fois où l’humour et ses  diverses expressions sont interrogés, pliés, retournés, mélangés, triturés et déployés ! 

 

Une maison, car tel sera son nom,  il ne s'agit pas, faut-il le préciser, en l'occurrence de mettre l'humour au musée , comme l'on met un oiseau en cage, mais bien au contraire de présenter en un lieu largement ouvert et accessible à tous,  tout ce dont l’humour a témoigné, tout ce que l'humour a exprimé, représenté, suscité et fait naître en termes de créations diverses, et ce en tous sens,  et continue à  le faire enrichissant ainsi ce prestigieux patrimoine en mettant en belle scénographie tout cela!

 

Il est surprenant que personne n’ait encore songé à créer un musée ou un parc d’attraction dédié à l’humour, ou à inscrire ce dernier dans les programmes scolaires.

 

(!!!  Eh bien que si!!! Voilà près de 15 ans que j'ai lancé l'idée de créer  " La Maison de l'Humour et des Arts burlesques de la francophonie", travaillé et exprimé bien largement  son fil rouge, dans l'esprit, dans ses formes et expressions multiples et que nous y travaillons avec persévérance et ténacité et que nous y parviendrons ...UN JOUR!)

 

 " Quand l’espèce se met en tête de détruire un élément fondamental de l’existence humaine, elle opère plus volontiers par l’embaumement et l’encensement que par l’attaque frontale. 

 

Comme la sexualité, l’humour est partout. Il est l’objet d’une adoration consensuelle – qui admettrait qu’il déteste l’un ou l’autre ? Et comme la sexualité, à mesure qu’il est domestiqué, enrôlé, objectivé, il se transforme en autre chose que ce qu’il était.

 

 Cette marchandise frelatée qui se déverse dans tous les tuyaux médiatiques suscite du rire et plus encore du ricanement. Elle n’a plus rien à voir avec l’humour qui est, selon Octavio Paz, « la grande invention de l’esprit moderne » – donc une voie singulière de la pensée. 

La preuve de l’humour, ce n’est pas qu’il fait rire mais qu’en faisant rire, il dévoile.

 

L’humour, une merveilleuse disposition de l’esprit humain en voie d’extinction "

Avant d'être une arme de destruction idéologique, l'humour est un véritable art de vivre, une manière élégante et indispensable d'exorciser par le haut la tristesse que suscite l'absurdité de la condition humaine comme nous rappellent à point nommé par exemple « Le Bouquin de l'humour » de Jean-Loup Chiflet et « Comment dit-on humour en arabe » de Mohammed Aïssaoui.

 

L'un et l'autre préfèrent l'Humour/Amour qui crée une connivence essentielle entre les humains à l'ironie méchante qui les exclut et les séparent !

 

Etienne Moulron

 

 

L’humour, un art viral en temps de crise ?

 

« Quand on n’a que l’humour / Pour vivre nos promesses... » (Jacques Brel)

 

Alors que la planète cumule urgence climatique, mort lente de la biodiversité, pandémie mondiale (dont on craint le retour avec anxiété),que nous reste-il, sinon  l’humour qui finit toujours par s’imposer. Surtout s’il est manié prudemment et au bon « timing ».

 

Est-ce toujours réellement le cas ?

 

Si l’on n’a jamais autant ri et souri sur les réseaux sociaux depuis l’apparition de la crise du coronavirus, c’est que l’humour s’avère une défense particulièrement avérée et efficace contre la peur et le désarroi. Ainsi, pour tenir le choc pendant le confinement, chacun a mis à disposition et au service de « l’autre » son irrésistible besoin de faire le clown afin de contrer les attaques de l’impensable pandémie et de son invisibilité.

 

C’est alors et ainsi que l’humour entra en scène et fit de la résistance, une arme de reconstruction massive !

 

La dérision fait diversion, occupe l’esprit, le corps, tue la peur, quand ce n’est pas le temps.

 

... Pour unique raison ?

 

La crise du coronavirus peut menacer nos vies, notre équilibre psychologique et nos sociétés. L'heure est grave. Et c'est peut-être justement pour cela qu'il est important de savoir en rire.

 

Les spécialistes l'affirment : dans ces moments difficiles, il est important de savoir rire de la situation. L'humour serait même indispensable à notre survie en tant qu'être humain. Il nous aiderait à surmonter les épreuves les plus difficiles.

 

Diverses études l'ont montré : rire, c'est bon pour la santé! Rire fait baisser la tension et favorise la digestion par effet de massage. Rire aide à nous relaxer et renforce notre système immunitaire en dopant la production de globules blancs. Rire nous permet de nettoyer nos poumons, car il implique de grandes respirations.

En stimulant la production d'endorphine et en limitant celle de cortisol, rire aide aussi à soulager notre stress. Et en produisant de la dopamine, rire nous apporte du plaisir et renforce notre motivation. Tant de choses utiles à ces périodes de crise.

 

Une véritable question de psychohygiène !

 

N'oublions pas non plus que l'humour est un langage universel. Ainsi rire ensemble en ces temps de confinement permet de contrôler notre sentiment d'isolement et de mieux gérer les émotions négatives qui iraient avec. Rire dédramatise les situations et diminue l'agressivité.

 

«Nous pouvons plaisanter de tout. Il est normal de rire d'une situation effrayante. C'est ce que j'appelle la psychohygiène. Une forme de libération, même si elle ne dure parfois que quelques secondes», explique Kareen Seidler, chercheuse à l'Institut allemand de l'humour au site Deustche Welle. Tout en soulignant l'importance de ménager les sensibilités de chacun. Et de privilégier une forme d’humour qu'elle qualifie de social. Comme celui que l'on trouve dans toutes ces instructions amusantes qui circulent sur la meilleure manière de se laver les mains.

 

 

L’humour, quel avenir ?

 

« Peut-on (encore) rire de tout ? », « Le politiquement correct est-il en train de tuer l’humour ? ».

 

 Certains ne s’embarrassent d’ailleurs plus de l’interrogatif : pour les apôtres du « c’était mieux avant », la messe est déjà dite.

 

 Cette question mérite pourtant non seulement d’être posée, mais surtout de recevoir des réponses plus satisfaisantes que les diverses levées de bouclier que l’on observe de part et d’autre ; elle nous mène à des réflexions plus profondes sur le rôle de l’humour dans nos sociétés, et à entrevoir ses nouveaux paradigmes et antagonismes, exacerbés comme tout semble l’être à l’ère des réseaux.

 

À croire certains pourfendeurs zélés du politiquement correct, l’humour ne devrait, par définition, ne pas être pris au sérieux et a fortiori être sujet à critique

 

Cette réponse, qui peut sembler aller de soi, ignore cependant le fait que « l’homme est un animal politique », pour citer Aristote.

 

L’humour et le rire, comme à peu près tout ce qui relève des rapports entre les êtres humains, sont affaires de représentations sociales et culturelles : preuve en est le fait qu’on parle volontiers d’humour british ; que la drôlerie n’est pas pareillement définie dans un milieu social ou dans un autre, dans une tranche d’âge ou dans une autre ; que certaines saillies qui amuseraient un Français feraient bondir un Canadien…

 L’humour étant un fait social, et non un fait naturel, il ne peut être déclaré exempt d’analyse quant à son rôle politique, c’est-à-dire son rôle sur les dynamiques de pouvoir, celui des des médias, en partculier.

 

« DESPROGES NE DISAIT-IL PAS… ?»

 

Le célèbre humoriste français Pierre Desproges est cité à tant à l’envi qu’à tort comme ayant affirmé, en substance, « on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». À tort car cette phrase, assez vague pour que chacun puisse l’interpréter comme bon lui semble, l’est généralement d’une manière qui trahit la pensée de son auteur.

 

 Dans une interview datée de 1986, il précisait ainsi son point de vue : « Il y a une expression qui dit : “On ne tire pas sur une ambulance”. J’ajouterais : “Sauf s’il y a Patrick Sabatier dedans !”… Oui, on ne peut pas rire aux dépens de n’importe qui. On peut rire des forts mais pas des faibles. »

 

La question au coeur du problème est implicitement posée : elle n’est pas « de quoi rit-on ? » (d’où « on peut rire de tout ») mais « de qui rit-on ? ». De la réponse — les forts ou les faibles, pour schématiser — dépend la position d’un trait d’esprit, entre reproduction et déconstruction des représentations sociales dominantes, des mythes au sens barthésien du terme.

 

 « Grand phénomène de sociabilité, le rire forme et défait les liens à l’intérieur de groupes et joue un rôle prépondérant dans des stratégies sociales, culturelles ou politiques », selon l’historien Jacques Le Goff. Plus simplement : « Dis-moi si tu ris, comment tu ris, pourquoi tu ris, de qui et de quoi, avec qui et contre qui, et je te dirai qui tu es ».

 

Un nouveau climat politique

 

Partant, on comprend aisément les dynamiques actuelles de contrôle social, voire de censure autour de l’humour, à notre époque marquée par une sensibilité accrue aux enjeux sociaux, politiques mais également psychologiques liés aux discriminations et aux violences sociales .

 

Les appels à un plus grand contrôle du discours humoristique, comme du reste du débat public, non seulement répondent à une volonté de ne pas se voir infligé, à très court terme, des idées et des propos perçus comme une violence, mais s’inscrivent également dans une vision stratégique plus large visant à étouffer un puissant relais de diffusion et de perpétuation des mythes tenus pour oppressifs.

 

Diverses polémiques similaires ont également éclaté en France : on pense par exemple à l’éviction de l’animateur Tex de son jeu télévisé, en 2018, pour une blague sur les femmes battues en plein mouvement « Balance ton porc », ou encore aux innombrables condamnations publiques et signalements au CSA dont a été l’objet Cyril Hanouna pour des traits d’humour contestables.

 

 

 

 

 

Constructif par la destruction

 

Un tel climat politique a de sérieuses conséquences sur la pratique de l’humour, menant de nombreux humoristes et caricaturistes à la réflexion, voire la remise en question. Certains choisissent la facilité : pour n’offenser personne, le plus sûr reste encore de ne rien dire.

Un exemple en est le New York Times qui, après qu’une caricature a été accusée d’antisémitisme, a décidé de tout simplement cesser de publier des caricatures dans les colonnes de son édition internationale.

 

La limite, elle est dans l’intelligence du propos qu’on tient.  Ce n’est pas une question de liberté d’expression, mais bien de technique !

 

En France, l’attachement à la liberté d’expression et à pouvoir « rire de tout » reste prépondérant, mais une nouvelle garde d’humoristes tente de ne pas pour autant se vautrer dans l’inconséquence.

 

 Blanche Gardin, étoile montante de la comédie française récompensée du Molière de l’humour en 2018 et 2019, résumait ainsi cette recherche de l’équilibre : « … il ne faudrait pas qu’il y ait une censure permanente comme aux États-Unis. Il y a cette espèce d’injonction aujourd’hui à être absolument quelqu’un de bien, à s’indigner pour les bonnes causes. Mais être une bonne personne, ça n’existe pas ! Faire de l’humour, c’est forcément être sur le fil, sinon on va vers quelque chose de propre, à l’abri de tout ce qui pourrait blesser les gens. C’est impossible. En tant qu’artiste on doit pouvoir tout dire et faire toutes les blagues, mais il faut avoir l’intelligence du contexte chaque fois, et surtout travailler son écriture. »

 

Allant plus loin, Jordi Costa, critique de cinéma et de télévision espagnol, a théorisé le concept de « posthumour ».

 

Dans son essai « Un rire nouveau, posthumour, parodie et autres mutations de la comédie » il se penche sur le sujet des mutations récentes de l’humour, et imagine la possibilité d’un « festival d’humour où personne ne rit » comme « la possibilité d’une nouvelle forme de comédie ».

 

Le posthumour n’a pas pour objectif premier de faire rire, mais plutôt de susciter un inconfort, un malaise à même de pousser à une réflexion plus large sur des sujets sociaux, politiques ou éthiques.

 

L’une des questions centrales de l’essai, « l’humour peut-il être constructif ? », y trouve l’une de ses possibilités de réponse.

 

 « Tout humour qui vous amène à réfléchir ou à réaliser un paradoxe ou une hypocrisie plus ou moins intériorisée est constructif. S’il détruit ou tente de détruire un préjugé ou une construction sociale, il est constructif par la destruction », explique Jordi Costa dans une interview.

 

 

 

 

L’Humour politiquement incorrect autoproclamé, nouvelle forme de réaction

 

L’humour « politiquement incorrect » — expression qui relève aujourd’hui davantage de l’autocongratulation que de la condamnation — a pu trouver refuge sur Internet, et en particulier sur les réseaux sociaux. Le virtuel, difficile voire impossible à maîtriser en l’état, offre un espace de liberté inespéré pour ceux qui s’estiment bâillonnés. Par des sites webs à vocation de divertissement, des pages ou groupes Facebook, ou encore via Twitter, les parodies, caricatures et autres memes véhiculant par l’humour des messages a minima conservateurs, parfois franchement réactionnaires, racistes, misogynes… ont proliféré.

 

Le virtuel, difficile voire impossible à maîtriser en l’état, offre un espace de liberté inespéré pour ceux qui s’estiment bâillonnés

 

Comme toute réaction, les idées promues n’ont, dans leur substance, rien d’inédit (allant, selon les cas, d’un simple conservatisme social au rejet de l’émancipation des femmes, la pathologisation d’orientations sexuelles minoritaires, le racisme…). La nouveauté est qu’elles se pensent de manière réflexive. L’objectif, au-delà de la diffusion d’idées, est de se placer dans une position de résistance à une supposée doxa majoritaire. Les memes n’ont pas pour objectif premier de faire rire, mais de marquer son appartenance à un camp, d’offenser les personnes opposées, et de répandre un message social et politique. De là à y voir une autre forme de posthumour ?

 

En tous les cas, l’impact politique, difficile à mesurer, est très réel : l’humour sur Internet est un nouveau terrain où se jouent les luttes pour une hégémonie culturelle.

 

 

  L’humour subversif est-il mort en France ?

 

 

Il est loin en France le temps où les humoristes fournissaient l’arme du rire subversif contre les puissants !!

 

Et toujours par contraposée, ce qui se passe aux États-Unis met en lumière ce qui se passe, ou plutôt ce qui ne se passe pas encore en France, ou encore bien trop rarement : là où, d’un côté de l’Atlantique, on peut encore entendre un son de cloche différent, où la liberté d’expression est constitutionnellement garantie par le premier amendement, le continent européen en général et la France en particulier semblent s’enfoncer avec un délice éhonté dans l’auto-censure puis la censure assumée voire le politiquement correct le plus compact imposé par une clique médiatique et politique de plus en plus violente.

 

En plus des dérives de plus en plus nombreuses et de plus en plus évidentes dans le pays — la dernière en date du fait d’Anne Hidalgo qui réclame, pour des motifs parfaitement idéologiques et en toute décontraction, la suppression d’une campagne publicitaire pourtant parfaitement légale mas pas à son goût, et se fait heureusement débouter en justice — il suffit d’observer ce qui agite régulièrement la sphère médiatique française pour se convaincre qu’il y a bien un problème de liberté d’expression au pays des Lumières.

 

Il y sévit ainsi, très régulièrement, des groupes de pression qui ont tôt fait de faire taire ceux qui ont l’impudence de sortir des clous de la bien-pensance : depuis ces collectifs prétendûment citoyens dont le but affiché (combattre la haine sur les réseaux sociaux) se traduit par des déchaînement trop souvent haineux vis-à-vis de ceux qui osent ne pas penser comme eux, jusqu’aux habitués de la poursuite en justice grâce aux lois mémorielles et crimes « d’incitation à la haine » dont les définitions et contours sont chaque jour plus flous, l’actualité se remplit quotidiennement d’atteintes toujours plus fortes à la liberté d’expression.

 

Cinq ans après « Charlie » : « La transgression s’efface des œuvres dès qu’il est question de politique, de religion, de sexe, de couleur de peau »

 

Où en est aujourd’hui la liberté d’expression et de création à l’heure où se tient le procès de la tuerie contre « Charlie » ? Pas très bien, l’autocensure galope, souligne dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

 

Il y a tant de douleur à raconter au procès Charlie Hebdo. Une mémoire à écrire. Une liberté d’expression à défendre. Ce troisième enjeu est ardu. Peu importe que la France soit beaucoup moins « Charlie » qu’il y a cinq ans. Ce journal n’a jamais cherché le consensus. Il veut juste vivre, avec la loi pour gardien. Sauf que la loi ne garde plus grand-chose, puisque le débat se joue ailleurs, dans l’opinion et dans la création.

 

Le sondage publié, le 2 septembre, par Charlie Hebdo avec l’IFOP en confirme d’autres.

 

Plus on est jeune, plus on pense que le journal n’aurait pas dû publier les caricatures de Mahomet. On le pense encore plus si on est musulman. Alors si on est jeune et musulman…

 

Philippe Lançon, rescapé de la tuerie, qui a publié un grand et si beau livre, « Le Lambeau « (Gallimard, 2018), cerne le recul de la liberté d’expression : « Charlie continue de vouloir rire ou sourire de tout dans un monde où plein de gens, surtout à gauche, ne veulent plus rire de rien, et surtout pas d’eux-mêmes. »

 

La gauche et le monde de la culture, jadis soudés derrière le Charlie qui pourfendait le pape et l’Eglise catholique, ne rigolent plus quand il s’agit de moquer l’islam. Une explication : le catholicisme était assimilé à la bourgeoisie dominante, alors que l’islam est associé aux populations minoritaires et brimées.

 

Le dessin satirique, un baromètre

 

Virginie Despentes incarne ce basculement de la gauche quand elle déclare aux Inrocks, peu après la tuerie avoir « aimé tout le monde », notamment « ceux qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir ».

 

Sans aller jusque-là, les artistes semblent tétanisés par l’enjeu.

 

Alors que la France est le pays où ils sont le plus protégés par la loi, que Charlie n’a pas d’équivalent dans un autre pays, la transgression s’efface des œuvres dès qu’il est question de politique, de religion, de sexe, de couleur de peau.

 

Ce qui fait beaucoup.

 

 Un espace public corseté par la “cancel culture” ne sert pas, et ne les servira jamais, les intérêts des minorités.

 

Le dessin satirique est un baromètre. S’il ne frappe pas fort, il devient niais, autant le supprimer.

 

Le New York Times l’a fait en 2019, pour éviter les ennuis.

 

 

 

Une image contenant dessin

Description générée automatiquement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fil rouge de la future Maison de l’Humour et des arts burlesques de la francophonie



On y trouvera ainsi et par exemple au détour de ses salles, divers objets loufoques, inanimés et introuvables, excepté en catalogues,  qui ont une âme et dont certains peuvent se passer de nom comme parmi bien d’autres « l’embouteilleur de nuages », « Le redresseur de torts », « le sèche-larmes », « la Machine à creuser les déficits », «l’appareil à cintrer les bananes », « la machine à mettre les points sur les i »de jacques Carelman tout comme ses « toilettes pour bergers landais », ou encore « le couteau sans lame auquel il manque le manche » cher à Georg Christoph Lichtenberg

 

 Au fil de notre déambulation, on rencontrera par hasard ou presque Rabelais et son rire pantagruélique, propre de l’homme, on bavardera avec Le prince des humoristes, Alphonse Allais dans son officine autour de sa « casserole carrée pour empêcher le lait de tourner » et non loin du «  crâne de Voltaire enfant », on y croisera le grand Cami dans son « Petit corbillard illustré », et bloqué au carrefour suivant à l’intérieur duquel on tourne en rond, Raymond Devos qui essaie d’en sortir avec ses mots et sans maux ! 

 

Plus loin , l’on y verra apparaître sur scène l'ironique et comique Molière raillant les pédants, les parvenus et les bourgeois, l’on pourra échanger avec le vaudevillesque Courteline dépeignant la belle époque et ses ronds-de-cuir, en attendant Beckett et Monsieur Godot; sur son arbre perché, nous y retrouverons le si affable La Fontaine tenant en son bec son fromage et nous récitant sa dernière fable non loin de La Bruyère, homme de caractères s’il en est ! 

 

Sur l’écran noir, nous verrons apparaître le merveilleux Charlot et ses clowneries et non loin, passant ensuite dans le cabinet du docteur Knock nous demandant si ça nous chatouille ou ça nous gratouille,  avant de partir en grandes vadrouilles grimaçantes avec De Funès et Bourvil et finir par une partie de cartes avec Pagnol en lui fendant le cœur et la quitter bien à regret avec Jaques Tati pour un autre jour, de fête et en soupirant avec monsieur Yoyo, dit Pierre Etaix ; et  c’est au son d’une musique gymnopédienne qu’Eric Satie l’ésotérique et Felix Mendelssohn-Bartholdy et sa « Danse des clowns » nous accueilleront en fanfare, sans  tambours ni trompettes et sans fausses notes !

 

Point ne sera besoin de repeindre les salles suivantes, Jérôme Bosch, le truculent flamand et l’énigmatique Magritte seront occupés à leurs chevalets, et en cas de (petit) besoin nous pourrons nous satisfaire face à l’U rit Noir de Duchamp, non loin des « Deux squelettes se disputant un hareng » du macabro-burlesque James Ensor, avant d’aller découvrir les caricatures et dessins d’humour, un domaine où le rire, et par voie de conséquence l’humour, s’est réfugié de la manière la plus totale et la plus permanente; ils  ne seront pas en reste avec le cruel Daumier et le délicieux Sempé, le grand Bosc au si noir dess(e)in, l’énorme et fantasque Dubout que l’on ne sait par quel bout prendre  et le chat(rmant) et cruel Philippe Geluck ; sans oublier Astérix, Gaston Lagaffe, Bibi Fricotin et les Pieds-Nickelés impatients de tous nous rencontrer.

  

Sous les projecteurs des salles suivantes, Pierre Dac et son génie des exquis mots et autres chocolats glacés, et bien sûr,  Pierre Desproges décochant ses flèches qui piquent là où il faut, Coluche et sa verve gouailleuse au goût d’ail écrasé nous accueilleront autour de la poêle à rire et c’est, houp la boum tra la la, que nous écouterons la chanson du tendre Bobby Lapointe jonglant avec les mots et les maux à la recherche de sa Cathy qui l'a quitté et l’hilarant Henri Salvador et son zorro enfin arrivé!

 

Dans d’autres salles, seront présentés des domaines où l’humour a aussi toute sa place, comme celui de l’art d’aimer et de séduire tout comme dans l’art de briller et de réussir, dans l’accompagnement à la vie, à la mort; et à contrario chez les agélastes, ceux qui ne rient jamais,  tels Buster Keaton,  " l'homme qui ne riait jamais."

 

Les médias seront aussi à leur place et à l’honneur avec une « Assiette au Beurre » en entrée, un « Canard Enchaîné » en plat, et le loufoquissme « L’Os à Moelle » en dessert ; Les « Grosses Têtes » croiseront « Le Petit Rapporteur » et croiseront quelques caméras cachées ici et là.

 

Un peu de pub pour presque finir avec parmi bien d’autres affichés, Savignac et sa vache Monsavon, Villemot, l’homme au long nez d’Air-wick et la Jex-traordinaire Alice Saprich qui s’en tamponne ainsi que Marie Pierre Casey essuyant sensuellement une longue table avec sa bombe Plizz !

 

Enfin, il sera temps de reprendre notre sérieux qui ne s’en est pas abstenu d’en rire et d'en prendre le parti, pénétrons dans le salon de la politique, avec ses candidats loufoques à la W C Fields et autre Fernand Lop et ses opposants, les Anti Lop, sans oublier bien sûr Coluche, notre Clown triste; et tous ceux qui prirent le parti d’en rire et lancèrent, tels des bonbons, de  bons mots en pratiquant  l'humour politique avec la grande politesse de l'espoir, cet humour mobilisé au service d'une politique nécessairement matérialiste et idéalement humaine qui mériterait  d'être cité à l'ordre de chaque nation que guette le désordre, c'est à dire toutes !

 

Et, last but not least, la dernière salle sera entièrement dédiée à l’humour qui ne le fait pas exprès, l’humour involontaire, comme celui de l’enfant disant que le « Roi des animaux, c’est le renne » et aussi à « L’Humour à Rebours »,  une attitude totalement dépourvue du moindre sens de l’humour de la part de ceux qui sont convaincus de le posséder ou de l’avoir exprimé

 

 

La Maison de l'Arc-en Ciel des Humours de la francophonie ! 

 

Le visiteur, enfant ou adulte, pourra donc ainsi au gré de ses plaisirs d'humour, de ses humeurs (les 2 mots ont la même racine!), de ses goûts et couleurs d'inspiration de l'instant,  cheminer en diverses salles thématisées et ciblées, présentant l'humour en toutes ses expressions, ses champs de déploiement  et ses sources d'inspiration multiples; différents circuits alternatifs et tous complémentaires se présenteront à lui selon des critères multiples, historiques, géographiques, typologiques,....

 

Une partie importante du musée sera  plus spécialement ciblée vers  le public jeune; le public des non-voyants  pourra quant à lui légitimement  bénéficier de nombreux aménagements qui leur permettront de découvrir et d'apprécier cet espace muséographique dans les meilleures conditions possibles de visite.

 

 Plusieurs milliers de m² d’espaces de découvertes donc , d’expériences et d’émotions autour de l’humour et du rire faisant appel à la symbiose et à la dynamique des univers muséographiques, scénographiques, cinématographiques, multimédias et virtuels nous seront offerts tout au long de cette traversée du pays de l’humour !.

 

Plusieurs heures d’un parcours balisé, sensible, spectaculaire, drôle, parfois hilarant et émouvant, avec ses rythmes et ses intensités variables où seront au rendez-vous découverte, émotion, étonnement ; et cela en un lieu à l'ensemble des expressions humoureuses afin de célébrer et d’honorer le rire, l’Humour et ses artisans, passés, présents et à venir... 

 

Nous possédons un riche et si prestigieux patrimoine en ces domaines, témoin et expression de notre histoire culturelle,  et devons veiller à sa sauvegarde et à son partage ouvert, faute de le voir s’étioler, s’oublier sinon se perdre!

 

Telle est la raison d’être de ce lieu !


Le Jardin de l'Arc-en-ciel des Humours



 


Dans le cadre du projet de création de « La Maison de l’Humour et des Arts burlesques de la francophonie » nous envisageons de créer autour de celle-ci un espace vert destiné à y accueillir tout public en lui permettant de déambuler, se divertir et de se reposer en ce lieu dynamisé et fondé sur la thématique de l’humour et dans un esprit de liberté et de respect de l’écologie .


Ce jardin qui pourrait porter le nom de « Jardin de l’arc-en-ciel des Humours » ( Toutes les suggestions sont les bienvenues) serait balisé et décoré en ses chemins dédalesques de multiples objets et autres œuvres d’art en constituant de la sorte un complément enrichissant à la visite de l’espace muséal ou une incitation à le visiter ensuite !

N.B: Comme nous l’avons déjà fait il y a quelque temps, nous sollicitons donc par cet appel tous les créateurs d’objets humoristiques et d’œuvres d’art de tous types se rapportant de près ou de loin à la thématique de l’humour.

Tout objet ou création artistique qui sera retenu par notre jury de sélection sera dûment répertorié et fera l’objet d’un bon de dépôt remis à son prêteur qui en conservera donc la pleine propriété et pourra de ce fait le récupérer à sa convenance moyennant préavis

 .
Chacun des prêteurs bénéficiera d’une gratuité d’accès à la Maison de l’Humour et des Arts burlesques durant toute la durée de son prêt



 Mais, L’humour, c’est quoi déjà ?



Rire, le propre du roseau pensant, le rire et l’humour, cholestérol de l’imaginaire et du rêve face au pompeux et bien sérieux bouchon de la pensée, L’humour attitude , un savoir-vivre et rire en attendant la mort , l’humour de résistance, un petit chemin de résilience bien spirituel, une formule pour toute situation désastreuse quand on n’a que l’humour pour unique secours! « It could be worse! »(Ça pourrait être pire!), l'humour pour éloigner les importuns, les ennuyeux, les agélastes et autres cons! 

 

L’humour qui rit de …..lui : Humour et autodérision !  

 

« Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes: Ils n’ont pas fini de s’amuser!  » (Petites béatitudes) 

 

 Joseph Folliet

 

« Le rire, l’humour, c’est une ouverture poétique sur le monde, c’est simplement essayer de s’en sortir, pour ne pas mourir, ne pas désespérer, partager des choses. Le rire, l’humour, c’est une humanité. » 

                                                             



François Morel

Umberto Eco est mort il y a aujourd’hui trois ans.

 

Qu’est-ce qui fait de lui une figure intellectuelle originale et, à ce jour, inégalée ? La force d’Umberto Eco, c’est la CURIOSITE et sa relation au RIRE et à l'HUMOUR!

 

Le rire est au cœur même de l’intrigue ds son grand livre " Le Nom de la rose"

 Umberto Eco le disait : "L’homme est le seul animal qui rit".

 L’homme est le seul animal à prendre le parti d’en rire plutôt que d’en pleurer. Le rire est une liberté que l’on prend avec toutes les fatalités, tout ce qui nous pèse et tout qu’on ne peut pas changer.

 

La réalité, le temps qui passe, le monde tel qu’il est : le rire est une conjuration contre toutes les nécessités, contre tous les carcans.

 

Penser et rire : ce sont les deux activités qu’il nous faut pratiquer sans compter, en nous étonnant de tout, en rejetant les explications toutes prêtes, pour se fier à sa seule curiosité.

 

 

Ce qu’Umberto Eco a apporté à la culture, c’est l’humour, la capacité à ne pas se prendre au sérieux. C’est là la plus féconde des leçons, la plus brillante des philosophies.

 



« Je suis un metteur en scène et un clown. Je pose mes valises là où on me laisse raconter quelque chose d’actuel sur notre vie d’aujourd’hui. Donc, merci beaucoup au Tap de Poitiers. L’humour est pour moi la chose la plus importante dans la vie. Si vous pouvez rire de vous-même, alors vous êtes capable de prendre contact avec votre homologue et en même temps vous pouvez rester vous-même. Mais c’est la chose la plus difficile dans la vie. 

Tout le monde est un clown pour moi. J’aime les figures étranges et les formes d’expression atypiques et bizarres. Je n’ai pas de méthode, mais j’expérimente la silhouette humaine et l’espace du théâtre depuis vingt ans. En fin de compte, c’est toujours l’humour qui guide mon travail, que je trace dans le quotidien, le laid, l’inconnu, bref, dans toutes les possibilités et les impossibilités de l’existence humaine. 

J’en suis convaincu : la seule chose qui peut encore nous sauver, c’est l’humour ! »


Maurice Zimmerman

 

 Un lieu unique qui mariera culture, divertissement et savoir-rire

 

les Bulgares, les Galiciens espagnols, les Turcs, les Argentins, les Cubains, les Allemands, les Américains ont cru bon et justifié eu égard à leur richesse et patrimoine en ce domaine de créer un tel lieu, qu'attendons-nous donc en francophonie pour le créer ce lieu destiné à témoigner de ce qui fait le propre de l’homme, en se rappelant que «  là où il n’y a pas d’humour, il n’y a pas d’humanité », comme le disait fort justement Eugène Ionesco, le dramaturge à l’humour angoissé !


Les MUSEES de l'HUMOUR du MONDE

 

A ce jour, on dénombre une quinzaine de musées de ce type en notre monde à l'image du plus ancien, créé il y a 30 ans et qui connaît un beau succès d'affluence et de renom; situé à Gabrovo, en Bulgarie et qui tous prouvent  et démontrent, si besoin était, la place de l'humour dans notre monde et dans notre patrimoine mondial et la réelle opportunité sinon la nécessité d'en créer un de la francophonie.

 

 

 

 

Voyez ce lien les présentant: http://lephare1.e-monsite.com/pages/les-differents-musees-d-humour-du-monde.html

 



Rire, c'est quoi?



L'Être Humain, s'il rit bien, c'est qu'il est bon et que c'est une belle âme!

 

Notre manière de rire, selon Dostoïevski, révèle qui nous sommes. 


Et vous, comment riez-vous ?



Les découvertes, les enseignements et les leçons de l’Humour

L’Humour, ça se découvre, ça s’apprend et cela apprend ; en ce sens, c’est aussi un outil pédagogique utile et complémentaire et le rire a ce merveilleux pouvoir, parmi d’autres atouts et avantages, de susciter de la pensée !


L’humour fraternel, instrument et art du vivre ensemble en joyeuse harmonie, l’humour dans sa double histoire .

 

Il n’est de plus beau porte-étendard du rire, de tendresse, d’humanisme et de fraternité que l’humour, dont le grand Charlot en est le symbole éternel et parfait; redonner le sourire et l’espoir à un monde qui a de toute évidence retrouvé la peur et la sinistrose et qui a plus que jamais besoin de se convaincre d’espérer et de:  " faire l’humour et pas la gueule !....."

 

 

 

 

L’Humour, outil de résilience avéré et levier de résistance efficace.

 

Le rire et l’humour de résistance, tout particulièrement,  en fort bonne place à cet égard en la  Maison de l’Humour tant leur efficacité est avérée et irremplaçable ; ils présentent ensembles  de formidables et remarquables atouts  au sein du jeu tragi-comique de la vie  pour lui lui résister ; et ce, tout en étant également capables de nous protéger  face à l’oppression ou au tragique de notre condition humaine que  la maladie, la souffrance, le stress et bien d’autres accidents de vie accentue de manière relativement bien partagée !



 

 

Plus d'infos sur ce prix décerné par la Maison du Rire et de l'Humour:



http://lephare1.e-monsite.com/pages/prix-humour-de-resistance/le-prix-humour-de-resistance.html

 

 

 

 


La Maison de l’Humour et des Arts humoureux, c’est, et ce sera aussi :

 

·              ·       Une médiathèque entièrement consacrée à l’humour

·                       Un centre d’information et de documentation

·                       Un espace mixte de spectacles(Théâtre-Cinéma)

·                       Un centre de conférences et de débats

·                       Des ateliers divers liés au rire et à l’humour

·                       Un café-théâtre

·                       Une librairie avec cd et dvd

·                       Une boutique de produits dérivés 

·                       Une cafeteria-snack sur le thème de l’humour

·                       Un hotel sur ce thème

                 P.S: « Je suis né avec un pied en Belgique et un pied en France, c’est pour cela que je marche les pieds écartés. »  Raymond Devos

Raymond Devos, l’un de nos meilleurs humoristes est né à Mouscron, non loin de Tournai,  le 9 novembre 1922.

 Dans le cadre de notre projet, celui d’édifier la future « Maison de l’Humour et des arts burlesques » de Tournai, nous envisageons d’y voir s’édifier, parmi ses divers modes et expressions, un hôtel en son honneur et à la gloire de  l'art de l'humour qu'il considérait comme un art d'excellence.

Nous recherchons donc un lieu qui serait susceptible de l’accueillir, d’une capacité

d’une trentaine de chambres nourri de ses œuvres, de ses jeux de mots, de son goût pour les paradoxes cocasses, le non-sens et la dérision.

Ce lieu, bénéficiant d’un confort d’un 4 étoiles, constituerait un parfait et un complément idéal  à la découverte de notre espace muséographique et scénographique !

 

 

 

 

L’Humour, un domaine où l’entreprise a une place à prendre !

 

Force est de constater que notre monde si sérieux et souvent bien gris manque singulièrement d’humour et que celui-ci est souvent bien mal exploité et insuffisamment exprimé et présent, alors que l’industrie de l’humour, en général, et au Québec, en particulier, est florissante.

 

Son champ est si vaste et ses potentialités d’exploitation et de développements, à bien des égards, nombreuses, riches et même parfois presque insoupçonnées, tant d’un point de vue économique et commercial que professionnel et culturel que  lancer une structure d’entreprise entièrement consacrée et dédiée à ce thème et domaine et, partant, à son exploitation multidirectionnelle et polyvalente serait opportune; une structure d’entreprise entièrement destinée et totalement vouée et consacrée  à imaginer, créer,  produire et gérer de l’humour sous toutes ses formes et ce, pour tous publics, une structure d’entreprise de production d’humour ….en tous sens  et en tous ses sens, donc  à laquelle sera adossé notre Maison de l'Humour et des Arts burlesques!

 

L’humôur au patrimoine immatériel de de l’humanité

 

Nous avons récemment enclenché le long processus de reconnaissance de l'Humour au Patrimoine immatériel de l'Humanité en passant par les différents stades obligatoires à cette fin: Régional, national et à l'UNESCO en fin de parcours  dans l'espoir que les différentes étapes pour y parvenir contribueront à la dynamique de notre espace muséal et scénographique.

Présentation des différents pôles de " L'HUMOUR en TOUS SENS "

 

A l'image de nos cousins du Québec qui ont développé ces dernières années une réelle,  dynamique et bien florissante industrie de l'humour, nous souhaitons voir adossée notre " Maison de l'Humour et des Arts burlesques de la Francophonie " à un ensemble d'entreprises liées de près ou de loin à ce thème qui puissent à la fois se développer à tous égards et  en parfaite autonomie  tout en bénéficiant de la riche synergie et la complémentarité de " La Maison de l'Humour et des Arts burlesques" et en la faisant profiter de cette dynamique!

 

Chacune de celles-ci sera physiquement présente dans des bureaux aménagés dans le bâtiment et contribuera sous diverses formes et dans sa spécificité au développement général, le sien compris en une parfaite et juste réciprocité.  

 

·              Pôle Edition et jeux

·              Pôle Produits dérivés et autres

·              Pôle Communication et marketing

·              Pôle Agence de presse

·              Pôle Médias et nouveaux médias

·               Pôle Réseaux sociaux

·              Pôle Coaching de développement personnel 

·              Pôle Humour et santé

·              Pôle " Humour en entreprises"

·              Pôle Evénementiel

·              Pôle restauration et hôtellerie

·              Pôle Muséographique dont relève le musée ainsi adossé

·              Pôle Commercial (commun et transversal à tous les pôles)

·               Pôle Administratif (commun et transversal à tous les pôles)

·              Pôle Créatif et imaginatif basé sur la dynamique de " La Pensée Latérale "

  

Description idéale du lieu :  L’arc-en-ciel des Humours

 

·         Près de 3. 000 m² dédiés aux expositions permanentes (2.000 m2) et temporaires (1.00 m2),

·         Un auditorium de 3/400 places, espace mixte de spectacles (Théâtre-Cinéma) et pour des  Une salle de réception de 4/500 m2

·         Une médiathèque entièrement consacrée à l’humour

·         Des ateliers divers liés au rire et à l’humour

·         Une librairie avec cd et dvd et produits dérivés

·         Une cafeteria-snack sur le thème de l’humour

·         Un hôtel-restaurant sur ce thème

 

 

 

Parmi les thématiques proposées en ce lieu,  on trouvera :

 

·       Présentation générale de l’humour : L’Humour en tous ses états!

·       Les grands Maîtres de l’humour

·       L’humour fait son cinéma

·       L’humour et les planches : Théâtre, cabarets, cafés théâtres…

·       L’humour a ses lettres : Humour et littérature

·       L'humour et ses dessins: Caricatures, dessins d'humour, de presse

·       L’Humour de l’art : Peinture, sculpture,….

·       Les objets de l’humour, trouvables et introuvables!

·       L’humour de résistance

·       Les humours du Monde

·       L’humour et les dieux

·       Quand l’humour fait l’Amour !

·       Mourir de Rire !

·       L’humour s’en joue : les jouets de l’humour

·       Les agélastes réunis, ceux qui ne rient jamais

·       L'humour c’est sérieux,  L’humour en questions 

·       Expositions temporaires

 

 

La Maison de l’Humour et des Arts humoureux, c’est, et ce sera aussi :

 

- Une médiathèque entièrement consacrée à l’humour

- Un


ATOUTS et POINTS FORTS du PROJET 

 

·      Originalité du projet

·      Originalité du lieu

·      Dynamique et nature culturelle, sociétale, patrimoniale et pédagogique du projet

·      Potentialité de haute fréquentation à l'image de  lieux similaires liés au tourisme culturel 

·      Dynamique entrepreneuriale et rentabilité du projet

·      Dynamique du thème de l'humour de plus en plus porteur

·      Savoir-faire des équipes et volonté d'y aller

·      L'Humour au patrimoine de l'humanité

·      Un parrain, un comité de parrainage de haut niveau et d'autres arrivées prévues tels Benoît Poelvoorde, Patrick Sébastien, Cyril Hanouna,.... 

·      Une volonté tenace d'y arriver et de la persévérance à toute épreuve

·      L'accueil du projet tant de la part du public que des divers responsables publics et politiques concernés

·      work in progress...

 

 

 

Financement global du projet

 

A ce jour, le projet de construction de « la Maison de l’Humour et des arts burlesques de la francophonie » est défini dans ses grandes lignes par rapport à ce qu’il implique quant à sa conception , à sa méthodologie, à ses buts et diverses fonctions et objets ainsi qu’ à ses divers contenus et finalités !

 

On en donc à ce stade au stade au montage et à l’élaboration du business plan.

 

Il ne devrait pas y avoir trop de difficultés à réunir des fonds, des subventions et du mécénat et trouver le bâtiment qui le contiendra ou le construire là où cela sera possible !

 

Mais il faudra aussi bien sûr que les choses soient viables dans la durée et que cet endroit dégage à terme une certaine forme de rentabilité par un retour sur investissement qui sera aussi immatériel que matériel à moyen terme car l'investissement de départ et les coûts de fonctionnement sont lourds, et la rentabilité n'est pas totalement garantie.

 

Pour ouvrir un musée ou un lieu de mémoire, il ne suffit pas de sortir d'une caverne d'Ali Baba des cartons contenant quelques affiches et une vingtaine de vieux objets.

 

Il faut avoir une histoire à raconter, des informations pertinentes à transmettre et un message à faire passer et qu'elle dispose d'un contenu réel et scénarisé ; et cela doit être piloté et mené avec savoir-faire par des spécialistes.

 

“Un musée est une institution permanente sans but lucratif, au service de l'homme et de son développement, ouverte au public, et qui fait des recherches concernant les témoins matériels de l'homme et de son environnement, acquiert ceux-là et les expose à des fins d'étude, d'éducation et de délectation ”,

 

telle est la définition de l'ICOM, le conseil international des musées.

 

 

Les membres clefs de l’équipe de la direction :

 

-   Etienne Moulron, fondateur et président

 

-  Yves Willocq,  co-créateur du projet.

    Professeur de création-image en expression et en communication (Saint Luc)

 

-    Annick Loiselier, chargée de communication

 

Ses consultants :

 

- Monique Renault, Muséologue et historienne de l'art, Membre de l’Association Francophone des Musées de Belgique (AFMB) et de l’International Council of Museums (ICOM)
José Clossen, ancien directeur du centre d’Ingénierie Touristique de Wallonie (CITW)

 

- Jean-Olivier Dinand, Architecte DPLG-Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (Muséographie, Ecologie, Acoustique)


-
Yves Durand, Muséographe, concepteur du Musée Chaplin (Vevey, Suisse) et réalisateur  nombreux projets culturels en Europe, comme le musée Archéoforum à Liège, en Belgique. 

 






    

Etienne Moulron, 

l’initiateur du projet

 

·                   69 ans, né en Belgique (Tournai)  pays à haute tradition humoristique, a travaillé plus de 35 ans dans le secteur de la librairie  et de l’édition (Département commercial export  chez Gallimard et Flammarion: Benelux/Maghreb/Suisse/France)

 

·                   Co fondateur du village du livre de Cuisery (Bresse bourguignonne) créé en 1999 et dont il fut le Président durant plusieurs années.

 

·                  Créateur de l’ ʺ Agence Humour Attitude International ʺ (A.H.A.I) (http://lephare1.e-monsite.com/pages/a-h-a-agence-humour-attitude.html) et Créateur, en 2006, de l’association ʺ La Maison du Rire et de l’Humour ʺ, à Cluny. (http://lephare1.e-monsite.com/pages/le-musee-de-l-umour-et-des-z-arts-z-umoureux.html)

 

·                  Créateur du " 1er Festival du Film d’Humour de Résistance" de Chalon-sur Saône (Avril 2016).(http://lephare1.e-monsite.com/pages/1er-festival-du-film-d-humour-de-resistance-de-chalon-sur-saone-16-et-17-avril2016-1.html)

 

·            Créateur en 2008 du " Prix Humour de Résistance " (http://lephare1.e-monsite.com/pages/le-prix-humour-de-resistance.html) attribué annuellement.

                                                 

·                   Fondateur en 2008 et Président-gardien du P.H.A.R.E, le Parti de l’Humour Attitude  REsistance'  (http://lephare1.e-monsite.com/pages/parti-humour-attitude-resistance.html)

 

·                   Auteur des livres " L'Humour Attitude, Petit Traité de Savoir-Rire en attendant la mort " (Ed de la Maison de l’Humour), 

du  " Petit éloge de l'Humour et du Savoir-Rire en attendant la mort" ( Le petit Pavé , éditeur)

(http://petitelogedelhumour.blogspot.fr), 
de " Histoire passionnée  de la Frite"(Paru début 2018, éditions Jourdan-Bruxelles)

(https://elogedelafrite.blogspot.com/2018/02/la-frite-et-patati-et-patata.html);



 de "  L'Humour face au handicap: Un cap de bonne espérance" (Editions Dehache)

(https://humourcontrehandicap.blogspot.com/2018/11/pour-vaincre-lehandicap-quand-on-na-que.html) 



et de " Leo Campion, l'Anartiste fraternel " (éditions Jourdan)

(https://leocampioanartistefraternel.blogspot.com)

 

 

 

 

 

 

 

Etienne Moulron


Fondateur de la Maison du Rire et de l'Humour

 

https://procremaihum.blogspot.com/

et Créateur du " Prix Humour de Résistance"

http://lephare1.e-monsite.com/pages/prix-humour-de-resistance/le-prix-humour-de-resistance.html

 

1, avenue Pierre le Vénérable

71250-Cluny France

06.75.48.31.86

 

emoulron@gmail.com

Contact Belgique - Tournai

 

Yves Willocq

 

Co-créateur du projet

 

Professeur de création-image en expression et/ou en communication (Saint Luc à Tournai ) où étudia Dany Boon et dont il fut le professeur et depuis, son ami!